2024
Quel est l’état de santé des soignants et des personnels hospitaliers aujourd’hui ?
Une enquête menée par Odoxa pour la MNH avec Sciences Po sur la santé des soignants et leur stress au travail
Malgré un taux de satisfaction encore inférieur à celui des autres salariés (64 % contre 77 %), la situation s'améliore après plusieurs années de dégradation. En effet, la satisfaction des professionnels de santé a progressé de +10 points en deux ans et +26 points en quatre ans.
Télécharger l'enquêteMalgré un taux de satisfaction encore inférieur à celui des autres salariés (64 % contre 77 %), la situation s'améliore après plusieurs années de dégradation. En effet, la satisfaction des professionnels de santé a progressé de +10 points en deux ans et +26 points en quatre ans.
2023
Sauvons le système de santé : revenons au soin !
Le système de santé est malade. Pour le sauver, UP for Humanness et ses partenaires proposent de revenir au soin : le soin des personnes - ce qui sous-entend de prendre en considération l’ensemble des dimensions de celles-ci, physique, psychique, familiale, sociale, spirituelle, culturelle... - mais aussi le soin de nos soignants pour qu’ils retrouvent le chemin de leur vocation par des conditions de travail dignes et des perspectives valorisantes.Le Livre Blanc Sauvons le système de santé : revenons au soin ! présente ses 17 propositions selon 3 axes de restauration et 8 piliers fondateurs.
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2023
Burn-out, idées suicidaires, démissions : le grand malaise des médecins hospitalo-universitaires documenté dans une étude française
Intitulé "Job strain, Burnout, and suicidal ideation in tenured university hospital faculty staff in France in 2021", cette grande étude française établit que 40% des médecins hospitalo-universitaires ayant participé à cette enquête présentent des symptômes de burn-out, 14% ont eu des pensées suicidaires, 12% éprouvent du stress au travail.
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2023
Comment prendre soin des professionnels de santé : synthèse de l’avis du comité éthique de le FHF / Février 2023.
Des recommandations sont présentées suite à une enquête (10040 réponses et 7670 questionnaires complets juillet 2022) portant précisément sur les façons dont les pds et administratifs à l’hôpital vivent, perçoivent et éprouvent au quotidien leur métier et les diverses activités qui le composent, ainsi que les environnements de travail dans lesquels ils évoluent
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2023
La majorité des participants à l’enquête estime que leur bien-être n’est pas considéré comme une priorité par le secteur de la santé.
Afin d’illustrer l’impact de la crise du Covid-19 et de décrypter l’état de santé mentale du personnel soignant en France, Hublo, acteur des solutions de remplacement dans les établissements de santé, a réalisé une étude auprès de plus de 22 600 professionnels de santé pour quantifier le bien-être au travail au sein des établissements de santé. Le sentiment de désillusion des soignants semble se creuser après seulement 3 années d’expérience.
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2022
Enquête du Collectif santé en danger, réévaluation de la santé des soignants 18 mois plus tard
Le Collectif Santé en Danger a mené une nouvelle enquête interrogeant plus de 2 500 professionnels de santé entre août et septembre 2022. La situation reste dramatique : 98,4% des professionnels sont en souffrance (+1,1% depuis janvier 2021) et 71,3% envisagent une reconversion (+4,2%).
Les principales causes sont notamment : le manque de reconnaissance, de personnel, l’augmentation des cadences, des tâches administratives ou encore le manque de sens…
Pourtant, des solutions existent : 79,4% demandent plus de considération et pour 74,9% des soignants, de l’écoute.
Télécharger l'enquêteLes principales causes sont notamment : le manque de reconnaissance, de personnel, l’augmentation des cadences, des tâches administratives ou encore le manque de sens…
Pourtant, des solutions existent : 79,4% demandent plus de considération et pour 74,9% des soignants, de l’écoute.
2022
Enquête bien-être de L’Union Nationale des Etudiants en Chirurgie Dentaire (UNECD)
Est-ce bien normal qu’autant de futurs soignants se sentent aussi mal pendant leurs études ?
Peut-être que cette question paraît démagogique, néanmoins, les enquêtes successives ont démontré que ce mal-être est bien présent et qu’il ne régresse pas.
Malgré la crise de la Covid-19 qui a impacté le déroulement de la formation, nous ne pouvons pas assimiler l’ensemble de ce ressenti à cet unique élément. De plus, force est de constater que les résultats restent similaires à ceux de notre précédente enquête.
Ce travail sera porté auprès des acteurs des études d’odontologie qu’ils soient du monde universitaire, hospitalier, associatif et politique.
L’UNECD a toujours lutté pour que les étudiants soient épanouis pendant leur formation et continuera à poursuivre cet objectif. Faire ces 12 propositions n’est pas une fin en soi, il faut désormais travailler pour les appliquer dans chacune des UFR et nous sommes prêts, membre du bureau et étudiants du réseau, à accompagner cette mise en place.
Cette enquête porte la voix de 1898 étudiants, ne les laissons pas sans réponse !
Télécharger l'enquêtePeut-être que cette question paraît démagogique, néanmoins, les enquêtes successives ont démontré que ce mal-être est bien présent et qu’il ne régresse pas.
Malgré la crise de la Covid-19 qui a impacté le déroulement de la formation, nous ne pouvons pas assimiler l’ensemble de ce ressenti à cet unique élément. De plus, force est de constater que les résultats restent similaires à ceux de notre précédente enquête.
Ce travail sera porté auprès des acteurs des études d’odontologie qu’ils soient du monde universitaire, hospitalier, associatif et politique.
L’UNECD a toujours lutté pour que les étudiants soient épanouis pendant leur formation et continuera à poursuivre cet objectif. Faire ces 12 propositions n’est pas une fin en soi, il faut désormais travailler pour les appliquer dans chacune des UFR et nous sommes prêts, membre du bureau et étudiants du réseau, à accompagner cette mise en place.
Cette enquête porte la voix de 1898 étudiants, ne les laissons pas sans réponse !
2022
Enquête bien-être de la Fédération Nationale des Etudiant·e·s en Sciences Infirmières
62,3 % ne dorment pas assez
28,1% prennent des somnifères
1 étudiant / 2 fatigué
80% ont des douleurs de TMS
30% prennent des antalgiques toutes les semaines
63,2% ont une activité physique mineure
61,4 % ont une santé mentale dégradée
30% des étudiants prennent des anxiolytiques
80% des étudiants ont pensé à arrêter leur études
Télécharger l'enquête28,1% prennent des somnifères
1 étudiant / 2 fatigué
80% ont des douleurs de TMS
30% prennent des antalgiques toutes les semaines
63,2% ont une activité physique mineure
61,4 % ont une santé mentale dégradée
30% des étudiants prennent des anxiolytiques
80% des étudiants ont pensé à arrêter leur études
2022
Etude Odoxa MNH : Etat de santé des soignants et des personnels hospitaliers
Cette enquête a été réalisée sur internet en deux temps : du 29 août au 9 septembre (1 325 professionnels de santé) et du 7 au 8 septembre (échantillon de 1 005 français) afin d’obtenir un comparatif entre les professionnels de la santé et le reste de la population générale sur la perception du vécu du travail et de leur état de santé.
Ces questionnaires ont été analysés et ont mis en lumière pour la moitié des répondants soignants, une insatisfaction du travail avec 70% qui subissent les contraintes liées à leur activité.
Du côté de leur santé, on peut noter par exemple que 64% des professionnels de la santé répondants présentent des troubles du sommeil au moins une fois par semaine qui auraient pour origine pour 50% d’entre eux le stress généré par leur travail.
Pour la majorité des répondants, la solution pour améliorer la santé des soignants et leur condition de travail est claire, il s’agit d’améliorer l’organisation du travail aussi bien au niveau organique qu’individuel. Dans ce contexte 84% des soignants et 81% de la population générale soutiennent les journées de mobilisation du 22 et 27 septembre.
Retrouvez l'intégralité de cette enquêteCes questionnaires ont été analysés et ont mis en lumière pour la moitié des répondants soignants, une insatisfaction du travail avec 70% qui subissent les contraintes liées à leur activité.
Du côté de leur santé, on peut noter par exemple que 64% des professionnels de la santé répondants présentent des troubles du sommeil au moins une fois par semaine qui auraient pour origine pour 50% d’entre eux le stress généré par leur travail.
Pour la majorité des répondants, la solution pour améliorer la santé des soignants et leur condition de travail est claire, il s’agit d’améliorer l’organisation du travail aussi bien au niveau organique qu’individuel. Dans ce contexte 84% des soignants et 81% de la population générale soutiennent les journées de mobilisation du 22 et 27 septembre.
2022
Le burnout chez les professionnels de la médecine d’urgence après 2 ans de pandémie COVID -19 : une menace pour le système de santé ?
Le burnout est un problème courant chez les professionnels de la santé. En particulier les jeunes médecins et infirmières travaillant dans les services médicaux d’urgence. La pandémie COVID a généré une augmentation substantielle de la charge de travail des personnes travaillant dans ces services de première ligne et il y a des preuves de détresse physique et mentale chez les professionnels qui peuvent avoir causé une augmentation de burnout. Cette étude a pour objectif d’évaluer le taux de burnout chez les différents professionnels de services médicaux d’urgence. 62% des répondants se trouvent être en burnout, avec un taux accru chez les femmes, chez les infirmières, chez les professionnels les moins expérimentés ou lors de situations de sous effectifs
Source Wolters Kluwer Health
05.2022
Résultats de l'enquête sur la santé psychologique des vétérinaires
La santé des vétérinaires est un sujet très peu abordé jusqu'à présent. Ce travail de recherche est le premier en France à étudier le burnout et les idéations suicidaires chez les vétérinaires. C'est également le premier au niveau international à prendre en compte les facteurs de personnalité et les facteurs de stress professionnels des vétérinaires.
Source Ordre national des Vétérinaires
07.2021
Près de la moitié des hospitaliers en activité se dit affaiblie moralement par la crise
Côté professionnels hospitaliers, les situations sont contrastéesAujourd’hui, moins de deux tiers des Français s’estiment en bonne santé, 63% s’estiment en bonne santé psychologique et 60% en bonne santé physique. Environ un quart ne s’estime “ni en bonne ni en mauvaise santé” et 13% s’estiment en mauvaise santé.
Des professionnels de santé plus soucieux depuis la crise du Covid-19. Par ailleurs, plus d’un quart des Français se dit plus préoccupé qu’avant la crise du Covid-19 par sa santé physique (28%) ou psychologique (28%) et cette proportion s’élève à 36% et 38% auprès des professionnels hospitaliers.
Ainsi, les hospitaliers en activité ont été systématiquement plus confrontés à l’ensemble de ces troubles 3 718 répondants dont :
- 74 étudiants hospitaliers
- 1 269 actifs hospitaliers
- 2 302 retraités hospitaliers
- 73 décideurs hospitaliers
Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 21 au 28 juin 2021. Pour approfondir ce sujet et recueillir les réactions et commentaires des professionnels de santé, la MNH a réalisé une table-ronde sur le sujet. Vous pouvez retrouver l’intégralité via le lien : MNH Mag l’émission #2 : la santé psychologique des professionnels de santé – YouTube. »
Source le FigaroDes professionnels de santé plus soucieux depuis la crise du Covid-19. Par ailleurs, plus d’un quart des Français se dit plus préoccupé qu’avant la crise du Covid-19 par sa santé physique (28%) ou psychologique (28%) et cette proportion s’élève à 36% et 38% auprès des professionnels hospitaliers.
Ainsi, les hospitaliers en activité ont été systématiquement plus confrontés à l’ensemble de ces troubles 3 718 répondants dont :
- 74 étudiants hospitaliers
- 1 269 actifs hospitaliers
- 2 302 retraités hospitaliers
- 73 décideurs hospitaliers
Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 21 au 28 juin 2021. Pour approfondir ce sujet et recueillir les réactions et commentaires des professionnels de santé, la MNH a réalisé une table-ronde sur le sujet. Vous pouvez retrouver l’intégralité via le lien : MNH Mag l’émission #2 : la santé psychologique des professionnels de santé – YouTube. »
2020
Les professionnels de santé face à la pandémie de la maladie à coronavirus (COVID-19) : quels risques pour leur santé mentale ?
Cet article fait le point sur les risques associés à l'exposition des soignants au COVID-19 pour leur santé mentale. Il montre que les caractéristiques de cette pandémie ont installé un climat anxiogène, et que les soignants ont ainsi un risque augmenté d'anxiété, de dépression, d'épuisement, d'addiction et de troubles de stress post-traumatique. Il décrit enfin comment cette crise devrait nous aider à mieux comprendre la vulnérabilité des soignants à la souffrance psychologique afin de renforcer les stratégies de prévention primaire et la formation aux enjeux psychologiques des soins, de la relation et de la gestion des situations de crises sanitaires.
Source
2020
Soutien des équipes de santé mentale aux équipes MCO : un expérience de la crise Covid
Une étude sur la prise en charge des soignants d'une clinique MCO durant la crise Covid a été réalisée par un pôle de soin scientifique, se basant sur les thérapies comportementales et cognitives et sur la thérapie d'acceptation et d'engagement (ACT).Elle montre la nécessité de prendre soin de la santé mentale dans les différents corps de métiers, en établissant des partenariats durables avec l'ensemble des instances de soin.
Source
2020
Rédaction Bilan 2020 de l'Observatoire de la Souffrance au Travail d'APH (OSAT)
L'Observatoire de la Souffrance au Travail est une plateforme en ligne sur laquelle les personnels médicaux hospitaliers peuvent déclarer les situations individuelles de souffrance en lien avec leur vie professionnelle. 57 déclarations de souffrance on eu lieu en 2020, parmi lesquelles ont retrouve 63% de femmes, 84% de PH à temps plein, 1/3 sont des chefs de service.Les causes de ces souffrances sont à 51% une présomption de harcèlement moral, à 46% une désorganisation grave et chronique du service et à 44% un déficit de personnels médicaux.Les conséquence sont synonymes de troubles du sommeil (86%), de troubles anxio-dépressifs (66%) et de stress post traumatique (20%) avec prise d'antidépresseurs dans 30% des cas.
Source11.2020
Enquête du Collectif Santé en Danger sur la souffrance au travail à laquelle 1.877 professionnels de santé ont répondu :
Depuis sa création, le collectif Santé en danger recueille de nombreux témoignages de professionnels de la santé, qui compte désormais quasiment 200 000 membres.L’affluence de ces témoignages lui est apparu comme particulièrement instructif et grave, qu’elle concerne les dysfonctionnements liés à notre système de santé actuel ou les plaintes personnelles des soignants, au bout du rouleau. En lien avec l’association Soins aux professionnelsde la santé (SPS), l’idée est née de lancer une enquête pour évaluer la souffrance au travail et les attentes des professionnels.Les résultats sont sans ambigüité : ils souffrent ! Pour faire face à cette souffrance, aux difficultés qu’ils rencontrent, beaucoup consultent et pensent à une reconversion.
Accéder à l'étude11.2020
Etude sur la pénibilité de l’exercice professionnel des praticiens de santé affiliés à la CARPIMKO
Pénibilité des praticiens de santé libéraux : un constat inquiétantUne étude sur la pénibilité de l’exercice professionnel des praticiens de santé libéraux affiliés à la Carpimko met en lumière la pénibilité psychologique et physique de ces métiers.37,8% des professionnels interrogés sont touchés par le phénomène d’hyperstress. Telle est la principale conclusion d’une étude menée par le cabinet Stimulus, afin de mesurer la pénibilité professionnelle des infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, pédicures-podologues, orthophonistes et orthoptistes affiliés à la Carpimko.
Source
10.2020
Observatoire de la Santé Odoxa / MNH avec le concours de la Chaire Santé de Science Po (Octobre 2020)
Proposition d’un panorama complet sur le rapport de plus de 6000 français, acteurs de la santé et structures des santé.Il est notamment précisé que l’insatisfaction au travail des professionnels de la santé est lourde avec vie de famille gâchée, risque de burn-out et explosion des arrêts de travail.
Accéder à l'étude09.2020
Alerte sur la situation de 700 000 infirmiers en France selon l’Ordre des Infirmiers (enquête sept 2020) avant la 2e vague :
on observe un quasi doublement des situations d’épuisement professionnel en quelques mois. Plus d’1/3 des infirmiers salariés indiquent être en effectifs réduits par rapport à la normale et 2/3 déclarent que leurs conditions de travail se sont détériorées depuis le début de la crise et pire encore en secteur libéral. Plus d’1/3 des infirmiers estiment que la crise que nous traversons leur a donné l’envie de changer de métier et quatre sur dix ne savent pas s’ils seront toujours infirmiers dans 5 ans.
Accéder à l'étude09.2020
Etude sur le burn-out des médecins
Comme tout soignant, les sages-femmes sont particulièrement confronté(e)s au stress et exposé(e)s à un risque de burnout. Qu’en est-il précisément ? Selon ce rapport le burnout concerne 65,7%, des sages-femmes coordinatrices, 42,3% des cliniciennes salariées, 37,5% des enseignantes et 31% des libérales. Les salariées du public sont particulièrement touchées. Autre résultat fort de l’enquête : tout mode d’exercice confondu, les sages-femmes sont près d’un quart à être affecté(e)s par l’épuisement émotionnel, la dimension la plus importante du burnout. « Cette étude, qui comporte deux volets, l’un quantitatif et l’autre qualitatif, est la première conduite chez les sages-femmes au niveau national. Si elle montre la souffrance d’un grand nombre de sages-femmes françaises,eComment le burnout affecte-t-il la vie professionnelle et personnelle des médecins français en 2020 ? Medscape a interrogé plus de 1000 praticiens. L'enquête révèle que : • plus de la moitié des médecins présentent des symptômes de burnout, • près d'un tiers des praticiens en burnout ont déjà eu des pensées suicidaires, • la crise du COVID-19 a augmenté la sévérité des symptômes chez près de deux tiers d'entre eux, … et plus encore.
lle permet aussi d’envisager des recommandations concrètes et ciblées », indique Christine Chalut-Natal Morin, sage-femme doctorante en Psychologie, Université Paris 8, vice-présidente du CNSF en charge de la formation.
Accéder à l'étudelle permet aussi d’envisager des recommandations concrètes et ciblées », indique Christine Chalut-Natal Morin, sage-femme doctorante en Psychologie, Université Paris 8, vice-présidente du CNSF en charge de la formation.
06.2020
Quelques réflexions sur la souffrance des soignants français dans la crise sanitaire du Covid-19
Comme tout soignant, les sages-femmes sont particulièrement confronté(e)s au stress et exposé(e)s à un risque de burnout. Qu’en est-il précisément ? Selon ce rapport le burnout concerne 65,7%, des sages-femmes coordinatrices, 42,3% des cliniciennes salariées, 37,5% des enseignantes et 31% des libérales. Les salariées du public sont particulièrement touchées. Autre résultat fort de l’enquête : tout mode d’exercice confondu, les sages-femmes sont près d’un quart à être affecté(e)s par l’épuisement émotionnel, la dimension la plus importante du burnout. « Cette étude, qui comporte deux volets, l’un quantitatif et l’autre qualitatif, est la première conduite chez les sages-femmes au niveau national. Si elle montre la souffrance d’un grand nombre de sages-femmes françaises,eComment le burnout affecte-t-il la vie professionnelle et personnelle des médecins français en 2020 ? Medscape a interrogé plus de 1000 praticiens. L'enquête révèle que : • plus de la moitié des médecins présentent des symptômes de burnout, • près d'un tiers des praticiens en burnout ont déjà eu des pensées suicidaires, • la crise du COVID-19 a augmenté la sévérité des symptômes chez près de deux tiers d'entre eux, … et plus encore.
lle permet aussi d’envisager des recommandations concrètes et ciblées », indique Christine Chalut-Natal Morin, sage-femme doctorante en Psychologie, Université Paris 8, vice-présidente du CNSF en charge de la formation.
Accéder à l'étudelle permet aussi d’envisager des recommandations concrètes et ciblées », indique Christine Chalut-Natal Morin, sage-femme doctorante en Psychologie, Université Paris 8, vice-présidente du CNSF en charge de la formation.
06.2020
Rapport sur l’évaluation de la santé au travail des sages-femmes en France- juin 2020 (Collège National des Sages-Femmes). Une situation préoccupante
Comme tout soignant, les sages-femmes sont particulièrement confronté(e)s au stress et exposé(e)s à un risque de burnout. Qu’en est-il précisément ? Selon ce rapport le burnout concerne 65,7%, des sages-femmes coordinatrices, 42,3% des cliniciennes salariées, 37,5% des enseignantes et 31% des libérales. Les salariées du public sont particulièrement touchées. Autre résultat fort de l’enquête : tout mode d’exercice confondu, les sages-femmes sont près d’un quart à être affecté(e)s par l’épuisement émotionnel, la dimension la plus importante du burnout. « Cette étude, qui comporte deux volets, l’un quantitatif et l’autre qualitatif, est la première conduite chez les sages-femmes au niveau national. Si elle montre la souffrance d’un grand nombre de sages-femmes françaises,elle permet aussi d’envisager des recommandations concrètes et ciblées », indique Christine Chalut-Natal Morin, sage-femme doctorante en Psychologie, Université Paris 8, vice-présidente du CNSF en charge de la formation.
Accéder à l'étude
05.2020
Enquête de l’InterSyndicale Nationale des Internes
Étude réalisée par un questionnaire en ligne relayé par le réseau de l’ISNI et les réseaux sociaux.Adressé aux internes en médecine de toutes les spécialités, 892 d’entre elles e eux ont répondu entre le 20 mars et le 11 mai 2020.
47,1% des internes présentent des symptômes d’anxiété, 18,4% des symptômes dépressifs, 29,8% déclarent présenter des signes de stress post-traumatique.
Accéder à l'étude47,1% des internes présentent des symptômes d’anxiété, 18,4% des symptômes dépressifs, 29,8% déclarent présenter des signes de stress post-traumatique.
04.2020
Étude des risques sur la santé mentale des professionnels en santé suite à la pandémie de la maladie à coronavirus (COVID-19)
Étude réalisée par un questionnaire en ligne relayé par le réseau de l’ISNI et les réseaux sociaux.Adressé aux internes en médecine de toutes les spécialités, 892 d’entre elles e eux ont répondu entre le 20 mars et le 11 mai 2020.
47,1% des internes présentent des symptômes d’anxiété, 18,4% des symptômes dépressifs, 29,8% déclarent présenter des signes de stress post-traumatique.
Accéder à l'étude47,1% des internes présentent des symptômes d’anxiété, 18,4% des symptômes dépressifs, 29,8% déclarent présenter des signes de stress post-traumatique.
06.2020
L’application 360 médics publie les résultats de son baromètre national sur l’impact de la crise du COVID-19 sur les soignants, qu’ils soient hospitaliers ou salariés du privé ou libéraux. Les résultats sont, une fois encore, conformes à ce qui s’est exprimé par ailleurs depuis bientôt 3 mois. Activité professionnelle impactée, manque criant de matériels de protection, stress dans leur vie personnelle et toujours ce manque de reconnaissance…
Accéder à l'étude09.2020
Enquête « SUMER ». Risques psychosociaux : la fonction hospitalière surexposée en France
Le 8 septembre 2020, le ministère français du Travail a publié les résultats du volet psychosocial de son enquête « SUMER » réalisée en 2016-2017.Les résultats de cette quatrième édition révèlent des niveaux préoccupants de stress professionnel. En pole position des métiers à risque, on retrouve la fonction publique hospitalière où 35 % des travailleurs souffrent d’une « tension au travail ». Une analyse plus détaillée révèle que le taux d’exposition s’élève à près de 40 % chez les femmes évoluant dans ce secteur, contre 29 % chez les hommes. Cette tendance se vérifie d’ailleurs dans le secteur privé et dans la fonction publique de l’état.
Accéder à l'étude09.2019
11ème baromètre de santé et qualité de vie au travail de l’Ifop et Malakoff Médéric
Accéder à l'étudeAccéder au communiqué de presse
2018
"Beaucoup d'entre nous ne sont pas ou mal assurés en cas d'arrêt maladie"
Cet état de fait est désigné sous le terme d'imprévoyance : involontairement, nous mettons ainsi en péril notre possibilité de pouvoir nous soigner dans de bonnes conditions, et parfois même, l'avenir de ceux que nous aimons... SPS alerte notamment tous ceux qui exercent en libéral sur les risques liés à l'imprévoyance, qui peut être totale, partielle ou relative. En effet, les contrats de prévoyance complémentaire ne sont pas tous équivalents, ni adaptés à votre situation malheureusement : beaucoup d'entre eux ne couvriront pas ou mal l'épuisement au travail (burn-out) ou les pathologies du dos par exemple.
Télécharger le livret2018
Étude de l'ANEPF
L’Association Nationale des Étudiants en Pharmacie de France (ANEPF), représentant les 33 000 étudiants en pharmacie français, a lancé son enquête Bien-Être du 10 octobre jusqu’au 24 octobre 2019. Elle a pour but de déterminer le mal-être des étudiants en pharmacie et trouver des solutions pour le résoudre.
Ainsi, 2 222 étudiants ont pu faire entendre leur voix. Le constat est sans appel : les étudiants en pharmacie vont mal.
De plus en plus, ce mal-être se retrouve au centre des discussions et de nouvelles actions sont mises en place, comme la création du Centre National d’Appui. Le mal-être des étudiants en santé doit être résolu.
Quelques chiffres clés peuvent être retenus :
- pour décrire leur état psychologique, 56,02% des étudiants en pharmacie se disent stressés, angoissés, épuisés, oppressés, découragés et utilisent les mots burn out, instabilité, peur, appréhension, abandon.
- 61,52% des étudiants en pharmacie estiment leur temps de sommeil insuffisant.
- 58,51% des étudiants en pharmacie ont déjà pensé à interrompre leur formation.
Télécharger le rapportAinsi, 2 222 étudiants ont pu faire entendre leur voix. Le constat est sans appel : les étudiants en pharmacie vont mal.
De plus en plus, ce mal-être se retrouve au centre des discussions et de nouvelles actions sont mises en place, comme la création du Centre National d’Appui. Le mal-être des étudiants en santé doit être résolu.
Quelques chiffres clés peuvent être retenus :
- pour décrire leur état psychologique, 56,02% des étudiants en pharmacie se disent stressés, angoissés, épuisés, oppressés, découragés et utilisent les mots burn out, instabilité, peur, appréhension, abandon.
- 61,52% des étudiants en pharmacie estiment leur temps de sommeil insuffisant.
- 58,51% des étudiants en pharmacie ont déjà pensé à interrompre leur formation.
2018
Étude BOUM
Près de 2 000 généralistes libéraux ont répondu à l’étude BOUM du Dr Julia Eismann sur le burn out. Les résultats de ce travail d’une envergure inédite, que Le Généraliste dévoile aujourd’hui, montre des chiffres inquiétants sur l’état de santé des médecins de famille dont 4,8 % sont en burn out sévère. Il met aussi clairement en évidence comment ils peuvent se protéger de la surchauffe professionnelle.
Télécharger le rapport2018
Rapport d'étude de faisabilité d'un système de veille sur l'épuisement professionnel et conduites suicidaire des médecins
En 2018, la Fédération régionale de recherche en psychatrie et santé mentale Hauts-de-France (F2RSM Psy) a publié un rappport sur l'épuisement professionnel et conduites suicidaire des médecins.
Télécharger le rapport2018
Dépression, épuisement professionnel, mal-être : quelle réalité au sein de notre profession ? Une étude de l’Ordre national des infirmiers – avril 2018
Cette enquête réalisée par l'Ordre National des infirmiers auprès de 18 653 infirmier(e)s, montre que dans leur exercice professionnel, l'éthique du soin et de leur métier se trouve parfois malmenée, pouvant conduire à des situations d'épuisement professionnel ou à l'envie de renoncer à poursuivre l'exercice de cette profession.L'enquête montre ainsi que 25% des répondants travaillent régulièrement 7 jours ou plus consécutifs et 60% déclarent travailler 12heures ou plus par jour.Les principaux facteurs de mal être sont la charge de travail (79%) ou les violences et agressivités (57%), et les conséquences sont des répondants "émotionnellement vidés par leur travail" (83%), qui pour 25% d'entre eux ont déjà consulté un psychiatre ou psychologue et qui, pour 9% ont parfois (7%) ou très souvent (2%) des idées suicidaires.
Source
2018
Étude sur le bien-être des étudiants en odontologie
Le bien-être des étudiants en odontologie et en santé : des chiffres aux solutions. Une étude avait déjà été réalisée en 2015 mais sur un thème plus large concernant plus la formation ; cette fois-ci, l'étude est 100 % axée sur le ressenti de bien-être.
Télécharger le rapport2018
Etude Stanford sur le surmenage des médecins
Le surmenage des médecins est responsable d’autant d’erreurs médicales que la dangerosité des conditions de travail en milieu médical, selon une étude menée par les chercheurs de la Faculté de médecine de l’Université Stanford (Stanford University School of Medicine). Tawfik DS, Profit J, Morgenthaler TI, Satele DV, Sinsky CA, Dyrbye LN, et al. Physician Burnout, Well-being, and Work Unit Safety Grades in Relationship to Reported Medical Errors. Mayo Clin Proc. Published online 9 Jul 2018. DOI: 10.1016/j.mayocp.2018.05.014
L’étude en population a examiné 6 695 médecins en exercice aux États-Unis du 28 août 2014 au 6 octobre 2014. Sur les 6 586 médecins qui ont fourni des informations à propos des domaines d’intérêt, 54,3 % ont rapporté des symptômes de surmenage. Près d’un tiers (32,8 %) ont rapporté une fatigue excessive et 6,5 % ont rapporté avoir eu récemment des idées suicidaires.
Plus de 10 % d’entre eux ont signalé avoir commis une erreur majeure sur le plan médical au cours des trois derniers mois. Les médecins ayant rapporté des erreurs étaient plus susceptibles de présenter des symptômes de surmenage (77,6 % contre 51,5 % ; P < 0,001), de fatigue (46,6 % contre 31,2 % ; P < 0,001), et d’idées suicidaires récentes (12,7 % contre 5,8 % ; P < 0,001). Dans une modélisation multivariée, les erreurs étaient plus susceptibles d’être rapportées par les médecins atteints de surmenage (rapport de cotes [RC] : 2,22 IC à 95 % : 1,79–2,76) ou de fatigue (RC : 1,38 ; IC à 95 % : 1,15–1,65).
« Jusqu’à récemment, il était généralement admis qu’en cas de survenue d’erreurs médicales, il convenait de remédier à la sécurité sur le lieu de travail, par exemple en utilisant des listes de contrôle et en améliorant le travail d’équipe », a déclaré l’auteur principal, Daniel Tawfik. « Cette étude montre que ces mesures sont probablement insuffisantes. Nous avons besoin d’une approche à deux volets qui permet de réduire les erreurs médicales tout en remédiant au surmenage des médecins. »
L’étude en population a examiné 6 695 médecins en exercice aux États-Unis du 28 août 2014 au 6 octobre 2014. Sur les 6 586 médecins qui ont fourni des informations à propos des domaines d’intérêt, 54,3 % ont rapporté des symptômes de surmenage. Près d’un tiers (32,8 %) ont rapporté une fatigue excessive et 6,5 % ont rapporté avoir eu récemment des idées suicidaires.
Plus de 10 % d’entre eux ont signalé avoir commis une erreur majeure sur le plan médical au cours des trois derniers mois. Les médecins ayant rapporté des erreurs étaient plus susceptibles de présenter des symptômes de surmenage (77,6 % contre 51,5 % ; P < 0,001), de fatigue (46,6 % contre 31,2 % ; P < 0,001), et d’idées suicidaires récentes (12,7 % contre 5,8 % ; P < 0,001). Dans une modélisation multivariée, les erreurs étaient plus susceptibles d’être rapportées par les médecins atteints de surmenage (rapport de cotes [RC] : 2,22 IC à 95 % : 1,79–2,76) ou de fatigue (RC : 1,38 ; IC à 95 % : 1,15–1,65).
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2017 – Suicide et professionnels de santé
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